Les marionnettes à fils de Chine sont devenues très rares, toutefois si on a la chance d'assister à une représentation, on s'aperçoit qu'elles sont manipulées avec beaucoup de grâce et de qualité. La tête est sculptée dans un bois tendre, le cou est  assez long pour pénétrer dans l'armature de bambou formant le corps. Elle pend simplement grâce aux fils fixés aux tempes comme les marionnettes du Sri lanka. Elles sont vêtues de soie, de brocart, et de tissus précieux. Les mains et  les pieds sont aussi en bois, les mains ayant soit  la forme d'un poing fermé avec un trou pour pouvoir y mettre une lance ou une épée soit la paume ouverte. Le répertoire se base sur des extraits d'opéras chinois mais il puise aussi dans la littérature populaire. Jadis elles étaient employées dans des cérémonies funéraires, où elles jouaient le rôle de gardiens, protectrices du défunt dans l'au-delà. Dans la province du Fujian, une des marionnettes joue la danse de Zhong kui, en cas de mort violente, pour que les âmes errantes ne viennent troubler les vivants.